Bananagate : une étudiante britannique victime de racisme au sein de son université

Une étudiante de l’université de Warwick, en Grande-Bretagne, a fait la surprenante découverte, dans son logement étudiant, de bananes sur lesquelles ont été inscrits des propos racistes.

Faramade Ifaturoti est une étudiante britannique en première année de biomédicales au sein de l’université de Warwick, en Grande-Bretagne. Il y a une semaine, elle a fait une incroyable découverte en rentrant dans son logement universitaire ayant donné lieu, depuis, au Bananagate : elle y a découvert des bananes sur lesquelles ont été inscrits les mots « nègre » et « singe ». La jeune femme a, délibérément, fait le choix de ne pas se tourner vers les instances disciplinaires de l’université de Warwick et a posté une photo sur Twitter. Un post qui a suscité une vague d’indignation. En effet, dès le début de l’incident, une pétition a été initiée, et a déjà été signée plus de 1500 fois.

Faramade Ifaturoti avait déjà été victime de racisme dans cet établissement…

La jeune femme avait, déjà, au mois de février, rapporté un incident similaire sur Twitter.

Par ailleurs, la jeune femme a déclaré au site d’informations insolites Buzzfeed que ce n’était, malheureusement, pas la première fois qu’elle était sujette au racisme au sein de son établissement.

L’étudiante pointe du doigt l’inertie de son université 

Contacté dans un premier temps par Huffington Post Uk, le porte-parole de l’université de Warwick a avancé qu’il n’était pas au courant de cette affaire. Par la suite, il a assuré que « le responsable des logements étudiants enquête personnellement sur le cas ». La jeune femme déplore le fait que l’université ne se soit saisie de l’affaire qu’une fois après avoir constaté la viralité de son tweet : « Je suis terriblement énervée qu’il ait fallu que mon tweet devienne populaire pour que vous (l’université de Warwick) daigniez répondre. »

Cette affaire aura délié les langues. En effet, suite à son tweet, des anciens et actuels étudiants ont, également, fait part de leur expérience face au racisme, qu’ils ont vécu au sein de ce même établissement, avec le hashtag #StandWithFara.