Le gouvernement devrait-il renoncer à la loi El Khomri ?

Lundi 29 février, l’exécutif annonçait reporter la présentation en conseil des ministres du projet de loi sur la réforme du droit du travail au 24 mars au lieu du 9 mars. Une décision qui intervient après une vive protestation – venant même du sein de la gauche – à l’encontre de ce projet. La pétition contre le projet de loi El Khomri amorcée par la militante féministe Caroline de Haas a, à ce jour, recueilli près de 800 000 signatures contre 10 000 signatures pour la pétition initiée par Dominique Reynié, en faveur du texte de loi.

15 jours en rab, donc, qui permettront au gouvernement de « refaire clairement le tour de tous les points d’accord et de désaccord » avec la majorité PS à l’Assemblée nationale en désaccord avec le projet, mais aussi, et surtout, les syndicats.

Le gouvernement doit-il faire des concessions ? 

De nouvelles négociations sont prévues en amont de la présentation du projet de loi. Le Premier ministre, Manuel Valls, et la ministre du travail, Myriam El Khomri, engageront la discussion avec les partenaires sociaux les 7 et 8 mars. Une réunion plénière, avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales, se tiendra le 14 mars.

Encore aujourd’hui, le président de la République, François Hollande, qui s’est rendu dans les locaux de l’entreprise Showroom Privé, à la Plaine-Saint-Denis, assure que « les organisations syndicales, les organisations patronales seront reçues, il y aura des informations qui seront données, des améliorations qui seront apportées et puis il y aura une conclusion qui forcément devra amener les uns et les autres à prendre leurs responsabilités ».

 


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