Sexisme et machisme en politique : 40 femmes journalistes accusent

Mardi 5 mai, 40 femmes journalistes ont dénoncé le sexisme en politique, écrivant une tribune dans Libération.

Voici quelques exemples d’anecdotes sexistes :

Certains déclarent « Ah mais vous faîtes le tapin, vous attendez le client », d’autres demandent si elles sont « bronzée[s] vraiment partout ». Elles sont jugées « d’autant plus intéressantes qu’elles ont un bon tour de poitrine ».

Parfois, les hommes politiques donnent des rendez-vous à des horaires et dans des lieux non conventionnels. Ils leur arrivent également de faire des avances que seulement une plainte pour harcèlement sexuel parvient à calmer.

A cela s’ajoutent les textos du style « Une info, un apéro ». Certaines femmes, journalistes ou politiques, évitent même de porter des jupes ou des robes pour limiter les propos sexistes.

Les déclarations des journalistes ont été suivies par de nombreux messages de soutien sur les réseaux sociaux : Najat Vallaud-Belkacem, Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse... Malheureusement, très peu d’hommes politiques se sont manifestés. Parmi les réactions masculines, on peut citer celle de Jean-Paul Huchon (président du conseil régional d’Île de France) ou encore celle de Pascal Durand (député européen d’Europe écologie les verts). Seul un membre masculin du gouvernement a réagi sur Twitter, Thierry Mandon (secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification).

Bruno Le Roux et Claude Bartelone, président de l’Assemblée nationale, ont apporté leur soutien aux journalistes. Le chef des députés PS à l’Assemblée les a invitées à donner des noms.


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