Islande : l’île dit adieu à l’UE

L’Islande a annoncé le retrait de sa candidature à l’Union européenne qu’elle avait déposée en 2009. A cette époque, la crise économique avait fait chuter la monnaie locale (couronne) et l’adhésion à l’UE et à la zone euro semblait un moyen de garantir la stabilité économique. Le gouvernement eurosceptique de centre droit, arrivé au pouvoir en avril 2013, pense que les intérêts de l’île n’est plus d’être membre de l’Union européenne.

En effet, les intérêts en matière de pêche des Islandais semblent difficilement conciliables avec les quotas de pêche de l’UE. La réduction des quantités de poissons pêchés risquent de peser fortement sur l’économie islandaise. L’agriculture et la pêche représentent environ 7% des activités économiques. Après la grave crise économique de 2008, l’Islande a su renouer avec la croissance : chômage proche de 5%, augmentation probable du PIB de 2,8% en 2014. La couronne s’est stabilisée.

Alors que le parti du progrès (centre) du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson s’oppose fermement à l’adhésion de leur pays à l’UE, le parti de l’indépendance, conservateur est plus mesuré. Il aurait voulu organisé un référendum. L’Islande souhaite conserver ses relations avec l’UE au sein de l’accord Schengen et l’Association européenne de libre-échange (AELE). L’UE reste un des partenaires privilégiés de l’Islande.


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