Marine Le Pen : Ses drôles de chiffres sur le djihadisme en France !

La découverte de deux français dans le groupuscule Etat Islamique rouvre une fois de plus le débat sur le djihadisme en France. De nombreux politiques ont donné leurs avis sur la question dont Marine Le Pen qui défend des thèses erronées.

L’analyse de Marine Le Pen en matière de djihadisme est à revoir. En avril 2012, la patronne du Front National affirmait que l’enrôlement des jeunes français par les djihadistes ne se faisait pas sur Internet. « Moi je suis pour la liberté totale du Net » affirmait-elle sur le plateau de Dimanche +., avant d’affirmer : « Al-Qaïda ne recrute pas comme ça. ». Faux ! Maxime Hauchard, jeune français originaire de Normandie, est la preuve vivante que le recrutement se fait sur le net. Elle ne s’arrête pas là. « Al-Qaïda recrute dans les banlieues françaises, qui sont entre les mains des fondamentalistes et les mains criminels ».

Une analyse qui semble tenir à cœur à Marine Le Pen. Invitée le 2 juin dernier de France Info, elle reprendra cette formule : « Le fondamentalisme islamique, il ne pousse pas dans les prairies normandes ! ».  Un diagnostic encore erroné, Maxime Hauchard est originaire du Bosc-Roger-en-Roumois une petite ville située dans l’Eure en Normandie.

Au micro de Sud Radio mercredi dernier, la présidente du parti d’extrême droite persiste et signe : «Les faits me donnent absolument raison. Arrêtez votre cinéma. Quand je dis que les fondamentalistes ne poussent pas dans les prairies normandes, c’est que ce n’est pas une production sui generis. Evidemment, l’immigration massive a été le terreau du développement du fondamentalisme islamiste dans notre pays ».

Marine Le Pen, en véritable experte, a ses propres données sur le nombre de Français partis faire le djihad. Selon elle, ils sont 4000 alors que  le procureur de la République estime qu’ils sont 1 132.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés