Manuel Valls au JT de TF1 : « Trop d’impôt, tue l’impôt »

« Je suis là pour m’engager ». Hier soir, Manuel Valls était présent au JT de 20h de TF1. L’occasion pour le Premier ministre de promouvoir les élections européennes, d’évoquer une baisse des impôts mais également de faire le tour de l’actualité internationale.

Une baisse des impôts pour l’automne ?

Mais la grande annonce du Premier ministre reste son désir de faire sortir de l’impôt sur le revenu environ 650.000 ménages, dès cette année. « Nous souhaitons baisser déjà les impôts » à l’automne 2014, a-t-il insisté. « Nous devons faire baisser cette pression fiscale. C’est l’engagement que je prends devant vous », a-t-il également annoncé. « Entre 2010 et 2012, la droite a augmenté les impôts de 30 milliards. Et entre 2012 et 2014, la gauche les a augmentés aussi de 30 milliards. Ça suffit, c’est trop. Trop d’impôt, selon la vieille formule, tue l’impôt et tue surtout la compétitivité de notre pays », a-t-il insisté.

Promouvoir les élections européennes

Le Premier ministre a également profité de son passage au JT de TF1 pour promouvoir les élections européennes du 25 mai prochain, tandis que l’abstention s’annonce grande gagnante. « C’est un scrutin décisif qui est majeur pour l’avenir de la France et de l’Europe », a-t-il fait savoir en précisant qu’il ne souhaitait pas assister à la montée de l’extrême droite. « Il est temps que l’Europe fasse des choix en faveur de l’emploi et de la croissance et c’est ce choix que doivent faire les Français. »

Son avis sur l’Ukraine

Manuel Valls s’est également positionné sur l’actualité des dernières semaines notamment sur le cas de l’Ukraine qui doit « vivre son indépendance pleinement ». « Quelle autre solution que le dialogue avec les Russes ? Quelle autre solution que la désescalade pour permettre la tenue du scrutin du 25 mai prochain, pour permettre aux Ukrainiens de choisir leur destin et un gouvernement légitime ? Il n’y a pas d’autre solution. L’autre solution, c’est la guerre et personne ne pourrait l’admettre », a lancé le Premier ministre en souhaitant maintenir les « pressions ».

Enfin, interrogé sur les 50 milliards d’euros d’économies, Manuel Valls a indiqué, en toute « transparence », qu’il ne faisait pas un tel effort pour l’Europe mais « pour la France elle-même ».


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