Violences en Ukraine : mobilisation occidentale contre l’escalade

Hier, la menace d’une guerre civile continuait de planer sur l’est de l’Ukraine. Des centaines de manifestants pro-russes, qui contrôlent déjà depuis dimanche la ville de Slaviansk, ont pris d’assaut un commissariat de police à Gorlovka. Une attaque qui rapproche encore davantage le pays d’un éclatement entre l’Est russophone et le reste du territoire ukrainien pro-européens.

Et malgré cette nouvelle intrusion violente, les pays occidentaux privilégient une solution pacifique face au risque que représente l’option militaire. Suite à un entretien téléphonique, le président de la République, François Hollande et David Cameron ont ainsi « appelé l’ensemble des parties à la retenue et au dialogue, afin de permettre la désescalade ».

Afin de faire barrière a de potentielles nouvelles vagues de violences, l’Europe s’est directement adressée à la Russie en promettant d’allonger la liste des Russes et des Ukrainiens ciblés  par les sanctions mises en place. Car si cette fois, les insurgés pro-russes ne portaient pas l’uniforme de Moscou, les occidentaux y voient quand même la signature du gouvernement de Vladimir Poutine.

Le porte parole du gouvernement allemand a demandé le « retrait des troupes déployées à la frontière ukrainienne, une diminution des prix du gaz et un langage retenu ». Des conditions indispensables « pour contribuer à une stabilisation de la situation en Ukraine » selon lui.

Afin de contrer la guerre civile qui se profile, le président par intérim ukrainien, Olexandre Tourtchinov a fait un pas vers les militants pro-russes ukrainiens qui revendiquent une « fédéralisation » du pays. Le président a déclaré qu’un référendum pourrait être mis en place parallèlement à l’élection présidentielle prévue le 25 mai en assurant cependant que « la majorité des ukrainiens se prononceraient pour une Ukraine indivisible, indépendante, démocratique et unie ».


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