Réforme du permis de conduire : ce qui va changer

Du nouveau est à prévoir concernant le précieux sésame pour les futurs conducteurs. Le nouveau ministre de l’intérieur du gouvernement de Valls, Bernard Cazeneuve, doit recevoir très prochainement le rapport de la commission en charge depuis maintenant plusieurs mois de plancher sur la réforme du permis de conduire. Un dossier visant une amélioration via la mise en place de réformes innovantes. Les premières pistes ont été dévoilées lundi 7 avril dernier.

La première mesure concerne l’attente entre l’inscription et l’examen. Et il est vrai qu’il y a urgence quand on sait que le délai pour repasser son permis, dont le taux de réussite atteint difficilement les 50%, s’étend souvent à plusieurs mois pour les candidats ayant essuyés un premier échec. Pour palier à cet handicap du temps, la solution envisagée est simple : recruter 150 inspecteurs du permis en plus des effectifs déjà en place, notamment en faisant appel aux examinateurs récemment partis à la retraite. 

La commission souhaite également, à plus long terme, accompagner d’avantage les jeunes conducteurs qui représentent un des publics les plus à risques face à la mortalité routière, qui est devenu un véritable cheval de bataille du gouvernement. L’idée serait donc d’instaurer, pour les jeunes conducteurs qui viennent d’obtenir leur permis, une « formation continue » durant la période probatoire de trois ans actuellement. Cette formation obligatoire comprendrait un, voir plusieurs, rendez-vous pédagogiques à valider.

Une limitation de vitesse spécifique appliquée uniquement aux jeunes conducteurs pourrait également être instaurée. Une baisse du taux d’alcoolémie autorisé pour prendre la route a également été évoquée. Enfin, un possible abaissement de l’âge pour se lancer dans la conduite accompagnée est prévu. Les jeunes apprentis conducteurs pourraient commencer la pratique dés 15 ans et non plus seulement à 16 ans.


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