Italie : La photo d’un baiser pourrait envoyer une jeune fille en prison

C’est l’une des photos les plus partagée ces derniers jours. Une jeune fille embrasse un policier sur la vitre de son casque. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’une photo puisse l’emmener tout droit devant les tribunaux. 

Nina de Chiffre, étudiante italienne était présente lors d’une manifestation contre la future ligne de TGV Lyon-Turin. C’est l’Agence France Presse qui a pris la photo dont tout le monde parle. La jeune femme, manifestante avait approché ses lèvres de la visière du casque d’un policier chargé de sécuriser la manifestation pour l’embrasser. Un acte pacifique qui lui vaudra une plainte pour « harcèlement sexuel et insulte à agent de la fonction publique« . Le secrétaire général du syndicat qui a porté plainte déclare : « Si le policier avait embrassé la jeune femme, la troisième guerre aurait été déclarée. Que se serait-il passé si je lui avais donné une tape sur les fesses? Elle aurait été choquée. Donc si elle fait cela à un homme de devoir, est-ce que cela devrait être toléré?« 

Ce qui fait débat, outre la photo c’est surtout les yeux fermés du policier, qui laisse penser qu’il apprécie le moment. Pour se défendre, il se justifie de cette façon : « Quand je porte mon uniforme, je représente l’institution de la police, j’ai l’obligation de ne pas répondre à la provocation ». Est-ce suffisant pour justifier cet air ? Aux dernières nouvelles, l’acte pacifiste de la jeune femme pourrait bien être terni par une révélation. Elle aurait, avant la photo, léché ses doigts pour les poser sur la bouche du policier, par simple dégout des forces de l’ordre. Mais le policier, chargé de sécuriser la manifestation aurait peut-être du éloigner la jeune fille pour éviter tout contact. Un grand débat. 

 


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