Métro parisien : Le calvaire des usagers

Métro, boulot, dodo. Le moins drôle doit encore être le métro. Les Français sont de plus en plus nombreux à arpenter les couloirs du métro, sans jamais savourer ce moment. 

Le métro, cet endroit à l’odeur désagréable, où tout le monde se pousse, se marche dessus, ou alors s’énerve, c’est le quotidien de millions de français chaque jour. La fréquentation du métro parisien ne cesse d’augmenter, passant en 2000 de 1,2 milliard de voyageurs à  1,5 milliard en 2011. Soit environ 5,16 millions de voyageurs par jour. Des millions de personnes qui se croisent, se toisent, sans jamais décrocher un sourire. Voici le quotidien des parisiens. Une étude très récente met en avant les différentes réactions d’usagers face aux désagréments. 

Des chercheurs ont mesuré l’espace disponible sur le quai. Résultat: les deux tiers du temps, en heure de pointe, entre 3,3 et 5 personnes cohabitent au m2. Les contacts sont donc fréquents voire inévitables. Plusieurs réactions se dégagent en cas de contact : le parcours émotionnel de la réparation, qui consiste à chercher son agresseur en fronçant les sourcils, et en attendant qu’il baisse les yeux ou fasse un signe de tête.  L’autre parcours est celui du mépris : la « victime » n’arrive pas à trouver le regard de son agresseur, elle pince alors les lèvres en se plaçant moralement au dessus de son agresseur. Ces comportements évitent alors les disputes, ou les bagarres. De plus 63% des franciliens qui utilisent les transports en commun considèrent ceux ci comme une source de fatigue. 


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