Syrie : Sans armes chimiques, ça change quoi ?

Une équipe de 20 inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) vient d’arriver sur place. Ils doivent s’assurer de la destruction validée par Bachar Al-Assad. 

En ce moment à Damas, une opération historique se prépare. En plein conflit, Bachar Al-Assad a accepté la destruction de son millier de tonnes d’armes chimiques. Les experts estiment qu’il y aurait plus de 300 tonnes de gaz sarin et moutarde, réparties sur 45 sites différents. Cette opération est l’une des plus dangereuse et ambitieuse dans une période de crise. En 30 mois, le conflit a fait plus de 110 000 morts.

Les autorités syriennes ont fourni à l’OIAC une liste des sites de production et de stockage qui doivent être inspectés dans les trente jours, dans le cadre d’un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d’ici à la mi-2014. Cela étant dit, la Libye avait elle aussi affirmée vouloir se débarrasser de ses armes chimiques, seulement, 10 ans après, le processus n’est toujours pas terminé. Une petite année seulement comme deadline pour la destruction totale des armes chimiques syrienne semble vraiment léger. Au moins, à la fin de la destruction, si Bachar Al-Assad a bien dévoilé tous les stocks d’armes chimiques, il ne devrait plus y avoir de tuerie au gaz.


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