François Hollande : il se prend pour un réformiste

François Hollande a tenté une opération séduction, jeudi soir. Il était l’invité d’une centaine de journaliste, micros et caméras éteintes. Il en a profité pour faire un point sur son quinquennat.

François Hollande se livre. Interrogé sur le passé, le présent et le futur de son quinquennat, le président s’est imposé comme le réformiste, sauveur de la France.
Le chef de l’Etat s’est posé comme un président « réformiste » qui veut « faire le récit de la France de demain ». Il a été convié par une centaine de journaliste à la maison des polytechniciens, par l’Association de la presse présidentielle. Une première, puisqu’aucun de ses prédécesseurs n’avait accepté.

Au cours de cet entretien, François Hollande a avoué que sa campagne, basée sur la « présidence normale » n’était en faite qu’une utopie, qu’un concept « vieux et ancien » face à la dure réalité de la crise et à l’angoisse des Français. « On n’est pas dans la situation de 1997 d’une croissance forte », aujourd’hui «ce n’est pas l’histoire de la France qu’il faut rappeler, c’est le récit de la France de demain », « la France dans dix ans » a-t-il admis.

Quant à sa côte de popularité, il admet qu’un rebond ne serait possible seulement s’il y a des résultats. Il a ensuite répondu aux personnes qui souhaitent une infléchissement de sa politique à gauche, ce à quoi il répondu « ça serait quoi être plus à gauche en ce moment, c’est penser que parce qu’on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux ? » avant de continuer « il y a des alternatives politiques » mais « la ligne que j’ai choisie est une ligne qui permet les réformes, donc c’est une ligne réformiste » pour être en mesure de « donner un avenir à la France ».


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