François Hollande: prendrait il les français pour des tiroirs caisses ?

François Hollande a admis vouloir augmenter de nouveau les impôts, durant la traditionnelle interview du 14 juillet. C’est encore le peuple qui va devoir se serrer la ceinture pour combler la terrible dette de l’Etat.

N’avait-il pas promis qu’il n’y aurait pas de nouvelle hausse d’impôts en 2014 ? Pourtant, c’est tout le contraire qui semble se dessiner. Durant la traditionnelle interview du 14 juillet, qui s’est déroulé à l’Elysée (le président avait pourtant dit qu’il ne ferait jamais d’interview là-bas), François Hollande en a profité pour préparer le terrain. « Dans l’idéal, le moins possible » s’est-il empressé de corriger, « la reprise, elle est là » assure-t-il.

C’est vrai, l’exécutif doit jouer sur les prélèvements obligatoires pour trouver les « ressources durables ». Qui va morfler ? Les Français dit « plus aisés » (mais jusqu’à quel point le sont-ils…) mais aussi les retraités, sauf les « petites retraites » assure le président. « Je ne ferai d’augmentations d’impôt que si elles sont indispensables », a assuré François Hollande. Mais ces hausses sont peut-être déjà nécessaires et il ne fait que l’annoncer en amont pour ne pas prendre en traitre les contribuables.

« Nous avons et allons faire des économies », a promis le chef de l’État. Il a par ailleurs demandé au premier ministre d’en faire, dans le budget 2014, « autant que possible ». D’ailleurs « il y aura moins de dépenses en 2014 qu’en 2013 », a-t-il promis: 1,5 milliard de moins pour l’État, hors charge de la dette et pension, 100 millions si l’on réintègre ces éléments.

Mais François Hollande doit faire attention. Alors que le président a déjà une côte de popularité catastrophique, l’annonce d’une nouvelle hausse d’impôts va encore faire plomber les chiffres. Il est pour le moment, le président le plus détesté de la Vème République.


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