Festival de Cannes: Palme d’or française

Le 66e Festival de Cannes s’est terminé hier, lors d’une cérémonie de clôture pleine d’émotion.

Le jury de Steven Spielberg a récompensé le film français d’Abdellatif Kechiche, La vie d’Adèle, déjà acclamé par la critique. Le film, qui conte la relation passionnelle entre deux femmes, a été récompensé de façon exceptionnelle. Ce n’est pas le réalisateur qui s’est vu décerné la Palme d’Or mais le cinéaste avec ses deux comédiennes « Léa et Adèle » comme les nommera Spielberg lors de la récompense.
Adèle Exarchopoulos n’a pu retenir ses larmes, tandis que Léa Seydoux laissait exploser sa joie. Adbellatif Kechiche en a profité pour remercier et rendre hommage à Claude Berri, son ami et son inspiration.

Le film, qui a déjà les critiques à ses pieds, à fait l’objet de quelques controverses. Dans un communiqué Spiac-CGT, Syndicat des professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma, les techniciens se disent « poussés à bout par la production ». Ils relatent même des actes proches du « harcèlement moral ». 16h de travail déclarés 8h, appels lors des jours de congés ou même dans la nuit, ils dénoncent des conditions indignes de travail. En plus, le film ne présente aucun générique « C’est comme si nos noms avaient été effacés, on n’existe plus », a raconté un technicien au Monde.
Mais cela n’a pas empêché La vie d’Adèle d’obtenir la Palme d’or.

Beau hasard, le film a été récompensé le même jour où, à Paris, avait lieu un rassemblement massif contre le mariage homosexuel.

Le cinéma français était omniprésent dans la sélection de ce 66e Festival de Cannes. Bérénice Bejo a obtenu le Prix d’interprétation féminine pour Le Passé, Guillaume Galienne une double récompense à la Quinzaine des réalisateurs et Alain Guiraudie la Queer Palm pour L’Inconnu du lac.


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