Ségolène royale : a-t-elle sa place à la BPI ?

Ségolène Royal, nommée en février dernier à la vice présidence de la Banque Publique d’Investissement (BPI), suscite la polémique en affichant clairement son différend avec Nicolas Dufourcq, le directeur de l’établissement.

Après avoir critiqué le Directeur général de la BPI la semaine dernière, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle, a récidivé lundi soir. Ségolène Royal a quitté la réunion du conseil d’administration pour répondre aux questions de la presse. Elle n’a pas hésité à convoquer les médias deux heures avant le point presse prévu par Nicolas Dufourcq pour exposer sa propre vision de l’établissement public. «Elle doit faire de l’emploi la Banque Publique, de l’emploi, de la croissance, redonner confiance aux chefs d’entreprise, elle n’est pas là pour faire du business ni des profits sur le dos des chefs d’entreprise», a-t-elle indiqué au micro de BFMTV.

La BPI, dont le budget s’élève à 42 milliards d’euros, concernera principalement les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’établissement a pour but d’ « aller là où les banques ne vont pas toujours assez, aider des projets et créer des emplois » selon son président, Jean-Pierre Jouyet. Pourtant, la banque publique n’est pas intervenue dans les dossiers de Florange et Petroplus. Interrogé sur la question, Nicolas Dufourcq avait déclaré mercredi que la banque «aurait perdu beaucoup d’argent et ce n’aurait pas été un bon business.» Deux jours plus tard, Ségolène Royal critiquait vivement cette déclaration en la qualifiant de «grave dérapage (…) qui n’a aucune raison d’être et qui ne se reproduira pas».

 

 

 

 

 


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