Otages Algérie : ils ont vécu un cauchemar devenu réalité.

Alors que le bilan précis du nombre de tués lors de la prise d’otage d’In Amenas n’est pas encore connu, certains otages rentrés dans leur pays commencent à raconter leur calvaire. Et ce qu’ils ont vécu relève du cauchemar.

Que s’est-il vraiment passé sur le site gazier d’In Amenas, pris pour cible par un groupe islamiste dirigé par Mokhtar Belmokhtar ? Rappelons que des centaines d’individus, travailleurs algériens et occidentaux, avaient été kidnappés. Certains avaient réussi à s’échapper avant qu’un assaut ne soit lancé par l’armée algérienne : une attaque qui s’était révélée sanglante.

C’est samedi soir que l’armée algérienne a donné le coup de grâce aux terroristes. Le dernier assaut a permis de mettre fin à la prise d’otage, qui avait commencé quatre jours plus tôt.

C’est tôt dans la matinée du 16 janvier que la brigade Al-Mouthalimin a pris le contrôle du site gazier d’In Amenas, qui employait de nombreux occidentaux et des travailleurs algériens.

Rapidement, les témoins expliquent que les terroristes se sont mis à la recherche des occidentaux, expliquant aux algériens qu’il ne leur arriverait rien : « Vous n’avez rien à faire dans cette histoire, vous êtes algériens et musulmans. On va vous relâcher » , aurait expliqué un preneur d’otages.

L’assaut a été d’une grande violence : certains occidentaux présents sur place ont été abattus à bout portant, d’autres ont été minés à l’aide de colliers d’explosifs.  Pour ceux qui ont pu se cacher, l’attente a été interminable  : Alexandre Berceaux, l’un des rescapés, s’était par exemple réfugié sous un sommier pendant plusieurs jours.

Si certains ont pu s’échapper , d’autres ont été abattu alors qu’ils prenaient la fuite : c’est le cas de trois japonais qui cherchaient à descendre discrètement d’un bus.

Bilan.

Jusqu’à maintenant, le bilan est de 48 morts, parmi lesquels un Français de 52 ans, ancien membre des forces spéciales.  Il risque de s’alourdir encore d’ici ce soir, l’armée algérienne ayant encore des pièces à explorer sur le site gazier.

Selon le site algérien Ech Chourouk, des terroristes occidentaux auraient fait parti du commando : des canadiens et un français auraient été signalés.

 

 


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