Depardieu en Belgique : il se déniche un p’tit coin de paradis…fiscal !

Gérard Depardieu, monstre sacré (sacrément bien rémunéré) du cinéma hexagonal, a fui la France hollandaise pour échapper aux sbires du Trésor Public. Après Astérix chez les Anglais avec, dans le rôle du Gaulois moustachu, Christian Clavier, découvrez les aventures extraordinaires d’Obélix au Paradis (fiscal) des Belges ! Dans vos salles depuis le vendredi 7 décembre.

Pourquoi Depardieu abandonne-t-il sa patrie chérie, tombée aux mains des socialistes en mai 2012 ? La réponse est dans la question. Le comédien – l’un des mieux payés du cinéma français – craint d’être volé par les hirondelles du Fisc ! Et ce n’est pas le premier… Il y a peu, son comparse Christian Clavier, qui incarne Astérix dans les deux premiers opus du feuilleton gaulois, s’exilait dans la capitale britannique, Londres.

Que de points communs entre les deux comédiens ! Ces deux personnalités, qui préfèrent prendre la poudre d’Escampette plutôt que de cotiser, sont connues pour leur franc-parler, leurs provocations, mais aussi leur présence au meeting de Villepinte – le 11 mars – pour soutenir leur candidat favori et ami Nicolas Sarkozy. Malheureusement, Monsieur Sarkozy et son bouclier ne sont plus là pour protéger leurs deniers !

Et Monsieur Hollande fait valser au-dessus de leur tête, ainsi qu’une épée de Damoclès, la fameuse sur-taxation à 75% au-delà du premier million d’euros. Ces pauvres mono-millionnaires, auxquels appartient M. Depardieu, tremblent devant le Robin des Bois corrézien, qui voudrait les dépouiller au nom de la solidarité avec les pauvres – qui ? – et de la justice fiscale.

Quel œil doit-on poser sur ces richissimes artistes sarkozystes qui abandonnent un pays embourbé dans une profonde crise économique et sociale ? Un pays qui a contribué au financement de nombreux films, parmi lesquels ceux qui leur ont permis de faire leurs premiers pas au cinéma, d’endosser leurs premiers rôles, de toucher leurs premiers cachets et finalement, de devenir des stars du Grand écran. Ne soyons pas mauvaise langue…

Gérard Depardieu a peut être choisi de vivre dans le village de Néchin – au cœur d’Estaimpuis – pour son « entité, son caractère rural, champêtre et bucolique » comme l’a expliqué Daniel Senesael, le maire de la commune. Vraiment ? Ce brave Gérard, 63 ans au compteur, aurait seulement « voulu quitter Paris, la ville, ses côtés parfois bruyants [pour] trouver un peu de quiétude, de paix et de sérénité » ? Cessons d’être naïfs. Depardieu n’a pas encore pris sa retraite. La preuve : ses dernières frasques – uriner dans un avion ou conduire son scooter avec près de 2 grammes d’alcool dans le sang – sont bien plus fraîches que lui !

La motivation fiscale du comédien est évidente, assumée et non-isolée. Vendredi dernier, Gérard Depardieu a sûrement pu rencontrer ses nouveaux voisins, dont beaucoup sont de riches compatriotes (Néchin compte 27% de Français) : la famille Mulliez qui détient le groupe de distribution Auchan et Bernard Arnault, le patron de l’empire du luxe LVMH.

 


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