Des emplois d’avenir pour lutter contre le chômage des jeunes ?

La jeunesse et son bien être représentaient pour l’actuel Président de la République François Hollande, un leitmotiv considérable, un  véritable cheval de bataille durant sa campagne. 

Depuis 15 mois, le chômage est en augmentation constante, avec 3 millions de chômeurs comptabilisés en juillet ( 4,5 millions si l’on prend en compte les temps partiels contraints).

Face à l’explosion du chômage, les jeunes ne sont en rien épargnés.

A l’heure actuelle, plus de 471 000 jeunes de moins de 25 ans sont demandeurs d’emploi.

Le gouvernement souhaiterait faire de l’emploi chez les jeunes, une priorité, avec la création d’une nouvelle mesure concrète, les emplois d’avenir. Un projet de loi va être présenté à l’Assemblée Nationale la semaine du 24 septembre.

Ces emplois d’avenir, seront subventionnés à hauteur de 75 % par le gouvernement, et cibleront en priorité les jeunes de 16 à 25 ans peu qualifiés ou qui ne disposent pas de diplôme ni de formation, ainsi que des jeune issus de quartiers défavorisés ou de zones rurales.

L’Etat suivra ces emplois pendant trois ans peu importe la forme de contrat.

L’objectif principal de cette nouvelle forme de contrat aidé, est qu’ils débouchent par la suite, sur des contrats à durée indéterminée.

Les emplois proposés seront pour la plupart dans le secteur public.

Cette mesure coûterait sur la première année, 500 millions d’euros à l’Etat d’après le ministre du travail Michel Sapin.

100 000 emplois de ce type verront le jour en 2013.

Si l’on salue l’initiative et la volonté du gouvernement d’aider la jeunesse à avancer, on regrette cependant que ce dernier prenne une fois de plus le taureau par les cornes à l’extrême.

En effet, il est honorable de vouloir accompagner ceux qui n’ont pas eu la chance de pouvoir étudier ou se former, mais qu’advient-il de tous ces autres jeunes qualifiés et diplômés qui peinent à trouver un premier emploi ?

En France, la moitié des diplômés de l’année 2011 sont toujours en recherche active et n’ont toujours pas réussi à décrocher un poste au sein d’une société.

Un bilan attristant qui ne va pas aller en s’améliorant au vue des sombres prévisions économiques et professionnelles pour 2013.

 


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