Najat Vallaud Belkacem : Son nouveau combat contre la prostitution

La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud Belkacem, tout fraichement arrivée dans le gouvernement formé par François Hollande  veut en finir avec le plus vieux métier du monde. 

En effet, la nouvelle ministre a annoncé publiquement dans le Journal du dimanche, qu’elle souhaitait voir la France  » se donner les moyens » d’abolir la prostitution.

En 2011, les députés (tous partis confondus) avaient adopté une loi qui tentait à pénaliser les clients qui feraient appel aux services d’une prostituée.

Certainement peu satisfaits des résultats à la suite de l’adoption et de l’application de cette loi, Najat Vallaud Belkacem ainsi que le ministre de l’intérieur Manuel Valls, assurent qu’ils s’intéresseront de très prés à cette mesure dans les mois à venir, et qu’une réunion consensuelle allait être organisée afin de définir un plan d’actions pour lutter activement contre la prostitution.

Pour se donner bonne conscience, la ministre, à l’origine de cette nouvelle répression envisagée, a avancé que s’intéresser à ce problème se justifiait tout d’abord par une volonté de  » protéger l’immense majorité des prostituées qui sont d’abord des victimes de violences de la part des réseaux, des proxénètes« .

Celle qui est censée considérer les droits accordés au sexe féminin, a sans doute oublié,qu’en France, chacune a la liberté de travailler et surtout le droit de disposer de son corps.

De plus, revenir sur le sujet de la prostitution, pointe encore du doigt des travailleuses du sexe, qui contrairement aux clichés, ne sont pas toutes exploitées.

Le gouvernement avait annoncé le changement.

Dommage que l’on régresse encore face à un métier vieux comme le monde; que l’on oublie de prendre en considération des femmes qui par choix ou par obligation, ont accepté de donner leur corps contre de la monnaie, et qui essayent tant bien que mal de l’assumer et d’exister socialement en dépit du mépris qu’on leur porte et de la place inexistante qu’on leur donne, au sein d’une société française qui a bien du mal à évoluer.


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