Concordia: alcool, sexe, drogue au sein de l’équipage

La presse italienne publie des témoignages de plus en plus accablants dans l’affaire du nauffrage du Concordia près de l’île de Giglio, il y a un peu plus d’un mois: dans ce dossier long de cinq mille pages, on y apprend que drogue, machisme et prostitution s’invitaient souvent sur le navire.

Mery G, qui a travaillé sur le Costa Concordia pendant deux mois en 2010 avant de démissionner, décrit une atmosphère de débauche au sein de l’équipage, qui était régulièrement « saoûl » selon Mery G, qui ajoute qu’elle aurait été victime d’harcèlement sexuel de la part d’un membre de l’équipage « complètement drogué« , précisant qu’elle aurait vu « de ses propres yeux des officiers prendre de la cocaïne« .

Un autre témoignage publié dans La Stampa provient d’une ex-infirmière, Valentina B, qui a travaillé sous le commandement de Francesco Schettino en 2010, affirme que « la drogue, la corruption et la prostitution » régnaient à bord. Elle ajoute que les membres de l’équipage étaient parfois « réduits à l’esclavage« , et on parle même d’un officier qui aurait été retrouvé mort dans sa cabine, il se serait suicidé.

Mais ce n’est pas tout, car le quotidien italien La Stampa révèle également que le commandant Schettino avait déjà un passé en terme de nauffrage: il avait déjà provoqué un accident en faisant entrer à trop grande vitesse dans un port, le paquebot allemand qu’il commandait à l’époque. Il n’est pas le seul à être poursuivi dans cette affaire, son second, Ciro Ambrosio, et sept autres employés de la compagnie Costa Croisières, dont de hauts dirigeants, sont également poursuivis.

 


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés