Soldats tués en Afghanistan: un retrait anticipé est envisagé

La mort des quatre soldats français tués par un militaire afghan, dans l’est du pays, relance le débat autour du retrait des troupes, initialement prévu pour 2014. Pressé par l’opinion publique et  l’opposition, et à trois mois de l’élection présidentielle,  Nicolas Sarkozy s’est exprimé, vendredi, sur la situation militaire en Afghanistan.

Le chef de l’Etat a annoncé l’envoi « immediat » en Afghanistan, du ministre de la Défense, Gérard Longuet, pour évaluer la situation des forces françaises. « si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, alors se posera la question d’un retour anticipé de l’armée française » a déclaré le président de la République. Dans la journée, la Maison Blanche a adressé ses condoléances à l‘Elysée, suite à l’assassinat des quatre militaires, mais s’est refusée à tout commentaire concernant l’allocution de Nicolas Sarkozy.

Les quatre soldats ont été abattus par un homme portant un uniforme de l’armée afghane, alors qu’ils faisaient un footing. Jusqu’à présent, au nom des accords internationaux, le président français s’en tenait au calendrier de la coalition internationale, qui fixe à fin 2014 le retrait définitif des troupes basées en Afghanistan, mais il se pourrait bien qu’au retour de mission de Gerard Longuet, la date soit avancée par Nicolas Sarkozy: « L’armée française est aux côtés de ses alliés, mais nous ne pouvons accepter qu’un seul de nos soldats soit blessé ou tué par nos alliés », rajoutant que c’était « inacceptable » et qu’il ne « l’accepterait pas ».

 


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