Cécilia Attias: elle défend toujours son ex-mari

« Au grand dam de monsieur Paillé, je dirais que si je devais écrire quelque chose sur Nicolas Sarkozy, cela ne pourrait être qu’élogieux », les mots ne sont pas de Carla, mais de Cécilia. L’ex Première dame de France est montée au créneau jeudi dernier, via son blog, pour décrier l’ouvrage de Dominique Paillé, ancien porte-parole de l‘ump reconverti au Parti radical, Panique à l’Elysée, dans lequel il imagine une victoire de François Bayrou au second tour de la présidentielle, contre… Marine Le Pen, avec 54% des voix.

Le livre évoque une victoire du candidat du Modem, grâce aux ralliements de personnalités de tous bords, qui auraient une dent contre le président. Cécilia Attias, anciennement Sarkozy, a publié un billet d’humeur intitulé « Panique à l’Elysée, quand la fiction nie la politique », dans lequel elle attaque de front Dominique Paillé: « l’expression « prendre ses rêves pour des réalités » n’aura jamais été aussi juste, car depuis qu’il a tourné le dos à Nicolas Sarkozy et qu’il s’est rallié à François Bayrou, il fait tout pour servir sa nouvelle idole » assène t-elle.

Cécilia Attias reproche notamment à Dominique Paillé, de lui prêter des intentions fausses dans son livre, concernant l’écriture d’un roman dans lequel l’ex Madame Sarkozy s’en prendrait directement au président. « Il est bien abusif et peu courageux de s’emparer des noms de personnalités publiques pour leur prêter des idées et des comportements faux et injurieux, sous couvert d’être imaginaires ».

Des propos acides, auxquels le député des Deux-Sèvres répondait, lundi, sur son blog: « Chère Madame, vous êtes libres de vos jugements, mais merci de ne pas attaquer la créativité des romanciers quand vous laissez libre court aux informations des journalistes » et de rajouter que « pour les quelques lignes qui la concernent, mon imagination se fonde à la fois sur son attitude en 2007 puisqu’elle n’avait pas voté pour son mari au second tour, et sur des articles de presse annonçant un roman de sa plume qu’elle n’a jamais démenti ».

En tout cas, pour Cécilia, « quand on n’a pas la stature d’un homme politique, ni d’un romancier, il me semble qu’on a la décence de ne pas essayer de devenir l’un ou l’autre ». Touché! Coulé?


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