Copenhague : Les enjeux

Ca y est, le sommet censé commencer à sauver notre planète en très mauvais état, débute aujourd’hui. Avec 192 chefs d’état présents pour discuter, les espoirs les plus fous sont permis. Voici les principaux enjeux de ces deux semaines.

Copenhague reçoit du 7 au 18 décembre, les représentants des 192 pays ayant ratifié la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Les organisations observatrices ont également été invitées. Bref, il ne peut pas y avoir beaucoup plus de monde concerné par la sauvegarde de la planète. Alors, que faut-il attendre de ces deux semaines ?

Les enjeux sont déjà à différencier entre pays riches et nations émergentes. Pour les « puissants », la population mondiale attend des engagements fermes, précis et surtout honnêtes quant à la diminution de gaz à effet de serre, à moyen terme. Pour l’UE, l’objectif est fixé à une réduction de 20%, voire 30% si un accord international peut être trouvé, des émissions d’ici 2020. Côté Américains, c’est un peu plus timide. Les USA tablent sur une réduction de 17% des émissions de gaz à effet de serre lors de la prochaine décennie. La Chine, qui sera la plus attendue sur le sujet, affiche elle, un objectif d’ici 2020 de réduction chiffrée de ses émissions de gaz à effet de serre par unité de PIB de 40 à 45% par rapport à 2005. L’objectif global en termes de température étant de limiter la hausse à +2°c alors que les actuels engagements placent le réchauffement sur la voie de +3,5°c d’ici 2100.
Aussi, une caisse mondiale « argent du climat » devrait être créée. Cette somme sera utilisée afin de transformer les différents systèmes économiques vers un fonctionnement plus propre.

Les nations émergentes ont des promesses à faire

Pour les pays en voie de développement, les objectifs sont bien sûr différents. Il s’agit avant tout de ne pas ralentir leur croissance et leur évolution mais de faire en sorte qu’ils ne répètent pas les mêmes erreurs que les économies occidentales. Les nations émergentes sont ainsi appelées à expliquer comment vont-elles s’y prendre pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, actuellement en pleine expansion, et le consigner noir sur blanc dans un accord international, résultat final souhaité de cette conférence.

Toutes ces bonnes intentions ont cependant un coût. Un budget de 100 milliards d’euros par an jusqu’à 2020 est ainsi prévu par l’UE. Entre 22 et 50 milliards devront être financés par les pouvoirs publics.

Les enjeux de ce sommet sont donc énormes. Clore l’année sur une note positive, un message d’espoir lancé à toute la planète, par les principaux dirigeants serait une très bonne nouvelle. De là à y croire les yeux fermés, il y a encore de la marge. Réponse le 18 décembre…

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