Rachida Dati: Il faut pas plaisanter avec la paternité !

Les deux détenus de la centrale de Poissy dans les Yvelines, poursuivis pour avoir revendiqué dans des courriers la paternité de la fille de Rachida Dati, ont été condamnés lundi à 4 mois de prison par le tribunal correctionnel de Versailles. On ne plaisante pas avec la fille d’une femme politique ! 

Les deux détenus, Alfredo Stranieri, 54 ans, et Germain Gaiffe, 43 ans, déjà condamnés respectivement à 30 ans de prison (pour assassinat, enlèvement et séquestraton) et à une peine d’emprisonnement à perpétuité (pour quatre assassinats), avaient été poursuivis pour avoir envoyé chacun un courrier à l’ancienne gardienne des Sceaux en septembre 2010. Ils prétendaient avoir eu un rapport sexuel avec Rachida Dati au cours d’une de ses visites à la centrale, lorsqu’elle était ministre de la Justice.

Les deux détenus déclaraient leur paternité et exigeaient un droit de visite de la petite Zohra. Cette blague leur coûtera quatre mois de prison et un euro symbolique de dommages et intérêts pour « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ». L’avocat de Rachida Dati, Me Olivier Metzner s’est félicité de cette condamnation obtenue « pour le principe ».

Lors d’une audience le 10 octobre, le procureur de la République de Versailles, Michel Desplan, avait estimé que les courriers incriminés « pouvaient paraître polis mais ils n’avaient qu’un sens : être injurieux, outrageant, moqueur » et avait requis des peines de six mois de prison contre les deux hommes. Le tribunal correctionnel de Versailles a finalement décidé d’abaisser cette peine à quatre mois. L’avocat de Germain Gaiffe, condamné à 30 ans de réclusion pour assassinat, enlèvement et séquestration, a « supposé que (son) client fera appel ». Il a jugé ces poursuites « grotesques » et a estimé que toute l’affaire « aurait dû être prise avec plus de distance ».


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