Varicelle aux Etats-Unis: Des parents utilisent leurs enfants comme cobaye

Étrange façon de protéger ses enfants de la varicelle, en essayant par tous les moyens de les contaminer sans penser à d’autres conséquences plus graves! La vaccination est systématique aux Etats-Unis, mais certains parents craignent les effets secondaires de ce vaccin et préfèrent le procédé de la « contamination choisie ».

Pour contourner cette mesure, des parents s’échangent des objets porteurs du virus de la varicelle afin d’immuniser naturellement leurs enfants et ainsi leur éviter la vaccination. Car pour eux, la maladie peut être plus dangereuse si elle survient tardivement avec l’âge.

Tous les moyens sont bons : sucettes, mouchoirs, vêtements sales, c’est un trafic d’un nouveau genre qui se répand aux Etats-Unis. Depuis quelques mois, les parents s’échangent des objets porteurs des germes de la varicelle pour inoculer la maladie à leur progéniture. De tels produits seraient proposés sur Internet, à des tarifs pouvant atteindre les 50 dollars (37 euros). Pire, les familles qui veulent mettent leur progéniture en contact direct avec la maladie, se regroupent sur des pages Facebook et organisent des rencontres entre leurs enfants pour accroître les chances d’échanger la maladie. Mais ce groupe Facebook intitulé « Find a pox party in your area » (trouvez un goûter varicelle près de chez vous), qui comptait plus de 1 000 membres, vient d’être fermé par les autorités américaines, inquiétées par la recrudescence de ce phénomène.

En effet, rien n’est plus simple que d’attraper la varicelle. Dans un même foyer, le « taux d’attaque » chez les personnes non immunisées est supérieur à 85 %. Inconscients, ces parents n’ont sûrement pas mesurer la gravité d’une telle pratique, car d’autres infections, tels que l’hépatite ou la mononucléose, se transmettent aussi par la salive.


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