DSK : Le Sofitel était-il bien impliqué ?

Le rôle du Sofitel dans l’affaire DSK reste toujours flou. Alors qu’il s’exprimait hier sur TF1, Dominique Strauss-Kahn a pointé du doigt les incohérences et possibles connivences entre le Sofitel et l’avocat de la plaignante, Nafissatou Diallo. « À la page 12, le procureur dit que des informations ont été données à Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo, sur les circulations dans l’hôtel. Et il dit ce n’est pas nous, procureur, qui les avons données. » a-t-il affirmé, en poursuivant : « Quelqu’un a bien dû les donner parce que, moi, je les avais demandées, ces informations, et elles m’ont été refusées. Et je voudrais bien savoir pourquoi on a choisi d’aider celle qui m’accusait et pas de collaborer avec moi. » 

De son côté, la groupe hôtelier français Accor, dont la chaîne Sofitel fait partie, a nié formellement toute intervention de ses dirigeants dans l’affaire et a estimé que les allusions portant sur un piège ou un complot pourraient être diffamatoires. La remarque de l’ancien patron du FMI hier sur le plateau de Claire Chazal « Un piège ? C’est possible. Un complot ? Nous verrons. » a également fait bondir la défense de Nafissatou Diallo. Pour l’avocat de la femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle, les affirmations de DSK sont « complètement ridicules ». « Le Sofitel leur a donné quelque 450 pages de documents qu’il ne nous a pas donnés », a expliqué l’avocat Douglas Wigdor.

Au lendemain de l’arrestation de l’ex-patron du FMI, un éventuel « piège » visant DSK était envisagé par plus d’un Français sur deux, parmi lesquels deux socialistes sur trois.


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