Tchernobyl: l’enquête close, les parties civiles n’abandonnent pas

Pas de conséquences sanitaires mesurables, pas de procès! (sic) La cour d’appel de Paris a ordonné, ce mercredi 7 septembre, un non-lieu général dans l’enquête sur les possibles retombées de la catastrophe nucléaire en France.

Cette enquête avait été ouverte en 2001 suite à une plainte déposée par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad). La juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, chargée de l’affaire, s’était concentrée sur la communication des données de radioactivité sur le territoire.

Selon le ministère public, les analyses scientifique du dossier s’accordent pour établir que la catastrophe nucléaire n’a pas eu de conséquences sanitaires mesurable en France, et qu’aucun lien n’a été fait avec les maladies de la thyroïde. Pourtant, un récent rapport d’experts a établi qu’une augmentation importante de la proportion des troubles de la thyroïde a été observé en Corse après l’accident de Tchernobyl.

Seul mis en examen, pour tromperie aggravée, le Pr Pierre Pellerin, ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants, bénéficie lui aussi d’un non-lieu.

Alors que la catastrophe de Fukushima a relancé les inquiétudes liées à la sécurité nucléaire. Ce verdict, lui, minimise les risques encourus.

 


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