Kadhafi : un harem sous bonne garde

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi les langues se délient et la liste de ses exactions s’agrandit. Plusieurs de ses ex-amazones ont brisé le silence et témoignent des violences subies.

Les Amazones, c’était la brigade de protection rapprochée de l’ex « guide ». A l’instar de la brigade du plaisir de Kim Jong-il, cette armée de femmes se révèle être la couverture d’un sinistre harem.

Enlevées à leur famille, forcées à s’enrôler, menacées, violées par leur dirigeant, partagées entre hauts dignitaires ou entre les fils de Kadhafi, voilà le quotidien de cette brigade très personnelle.

D’autres témoignages de violence s’ajoutent à celui-ci. La nounou des petits enfants du dictateur a été laissée sans assistance médicale après d’atroces tortures. Elle porte sur son corps les stigmates de violences sadiques. Iman al-Obeidi, une civile, clame avoir été violée par des miliciens pendant deux jours. Assignée à résidence elle a dû fuir son pays.

Dans les projets du dictateur on trouve le viol comme arme de répression et de punition contre la population. Des containers entiers de viagra à destination des soldats auraient été prévus dans cette optique.

La longue liste des griefs  dans un éventuel procès contre Mouammar Kadhafi ne fait que commencer.

 


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