Bob Marley : toujours adulé trente ans après sa mort

Hier, le 10 mai, c’était les trente ans de l’élection de François Mitterrand au poste de Président de la République. Aujourd’hui, le 11 mai, c’est aussi l’anniversaire posthume des trente ans de la mort de Robert Nesta Marley, mondialement connu sous le nom de Bob Marley. Un artiste encore vénéré et dont les messages de paix n’ont pas pris une ride.

En un peu plus de vingt ans de carrière, des années 1960 à 1980, le chanteur de reggae le plus célèbre au monde aura laissé des hymnes indémodables. Ainsi, qui n’a jamais entendu No Woman, No Cry ; Could You Be Loved ; Get Up Stand Up ou encore One Love, pour ne citer que ces morceaux-là ? Mais le succès a été très difficile à obtenir pour l’auteur-compositeur co-fondateur des Wailers. Ce n’est qu’à partir des années 70 que le nom du groupe sur les disques est changé en Bob Marley & The Wailers, preuve de la notoriété grandissante du chanteur jamaïcain.

Dix ans plus tard, une dizaine de CD et des dizaines de millions d’exemplaires vendus, l’icône du mouvement rastafari meurt des suites d’un cancer généralisé. C’était le 11 mai 1981, il n’avait que 36 ans, à quelques mois après la tragique disparition de John Lennon. Il laisse derrière lui onze enfants, dont certains se sont également lancés dans une carrière musicale comme Damian Marley ou Ziggy Marley.

Trente ans après sa disparition, Bob Marley est toujours vivant dans le cœur des fans. Pour cet évènement posthume, le magazine VSD a publié une interview inédite de l’artiste le 5 mai. L’équipe du magazine a en effet retrouvé un entretien qu’il avait accordé en 1978 pendant un passage à Paris. Au cours de cette entrevue, Bob Marley définit sa vision du reggae : « c’est d’abord un rythme, une façon de communiquer, un véhicule, une manière de penser. Peu importe ce que l’on raconte, le reggae, c’est un partage. […] Je ne me considère pas comme un leader, juste un messager, un messager de Dieu. »

La lutte de cet admirateur de James Brown et d’Aretha Franklin, c’était la paix, la liberté et l’amour. Il se battra pour défendre ces valeurs dans la plupart de ses morceaux et au cours de ses concerts. Ainsi, deux jours avant un concert qu’il devait donner en 1976, il reçoit sept balles lors une fusillade. Mais il participe tout de même à l’évènement. Lorsque les journalistes lui demandent pourquoi il a tenu à jouer ce jour-là, Bob Marley répond une phrase devenue célèbre : « Les gens qui tentent de rendre ce monde mauvais ne prennent jamais de jours de congés. Comment le pourrais-je ? »

Ne ratez pas ce soir à 20h35 sur France Ô le documentaire sur l’album Catch a Fire, enregistré au début des années 70.

Bob Marley – No Woman, No Cry (Live)

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