Loi sur le racolage: l’hypocrisie autour de la prostitution

Fer de lance sociétal du gouvernement actuel : la prostitution ! Le plus vieux métier du monde met en émoi nos politiques depuis plusieurs semaines. Pendant que Claude Guéant s’attaquait au racolage sur Internet, la ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, Roselyne Bachelot annonçait qu’elle comptait soutenir une proposition de loi qui pénaliserait directement les clients des prostituées. Ce projet a déclenché les passions et les débats. Trente propositions ont vu le jour pour tenter de « rendre une dignité et une considération aux prostitués » car même lorsque la prostitution n’est pas la conséquence d’un mauvais traitement d’être humain (cf ; réseau de …), elle est constitutive d’une inégalité entre les sexes. Parce que la prostitution –en soi- ne pose pas réellement de problème mais le fléau des réseaux de proxénètes ajoutent un facteur contrainte que le gouvernement est obligé d’endiguer.

Les réactions ont été nombreuses ces dernières semaines. Alors que Marie-Françoise Colombani explique sur Elle.fr qu’ « en transformant les clients en délinquants, on pousserait davantage les proxénètes à cacher les prostituées, les exposant encore plus à la violence », Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles, pense au contraire que « La pénalisation ne va pas supprimer la prostitution mais dissuader les clients. »
Les avis divergent donc mais tous sont d’accords pour dire qu’il faut trouver rapidement une solution aux dérives de la prostitution. En attendant, rappelons que seule la prostitution et la consommation de prostituées sont légales en France. Enfin, pour l’instant.


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