Charlie Sheen, la descente aux enfers ?

Les frasques de Charlie Sheen secouent encore et toujours la planète people. L’acteur et scénariste de cinquante-six ans fait la Une des médias depuis le début du mois de mars. En effet, après dix saisons de succès dans « Mon Oncle Charlie » et une carrière cinématographique toute aussi florissante, ses problèmes de drogues et d’alcool l’ont rattrapé. Le 7 mars dernier, la société Warner Brothers, productrice de la série, a annoncé avoir mis fin au contrat de Charlie Sheen, suite à ses abus en tous genres et ses déclarations –scandaleuses- dans la presse. Loin de calmer les choses, ce renvoi a au contraire poussé Charlie Sheen à aller encore plus loin.

Pour la première étape de sa déchéance programmée, il s’est créé un compte Twitter. Les internautes étaient au rendez-vous puisque plus d’un million d’entre eux ont commencé à suivre les déboires de l’acteur en temps réel, le tout en moins de vingt-quatre heures. Conforté dans son action, Charlie Sheen se met ensuite en scène dans sa propre web série sur Ustream, Sheen’s Korner, dans laquelle il parodie les faits majeurs de son actualité. Le succès est immédiat: plus d’un million de vues pour chaque vidéo postée.

L’inarrêtable Charlie Sheen devient la coqueluche des médias, non seulement aux Etats-Unis mais dans le monde entier. Il annonce alors qu’il se produira dans un one-man-show : « My Violent Torpedo of Truth/Defeat is not an option », un spectacle basé sur ses récentes péripéties. La première de cette truculente tournée a eu lieu le 2 avril dernier à Détroit. Et ce fut un désastre. Le public lassé des discours grandiloquents et des extravagances de l’acteur, l’a hué, a tel point qu’il a du quitter la scène avant la fin de la première heure de représentation. Malgré ces débuts pas très prometteurs, il a pourtant trouvé le courage de remonter sur scène le lendemain à Chicago où le public s’est montré plus receptif ! Rassuré, Charlie Sheen peut donc continuer sa tournée aux quatres coins des Etats-Unis. Pour le meilleur ou pour le pire ?


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