Pourquoi l’appel au boycott d’Israël?

Depuis 2005, 172 organisations palestiniennes ont demandé le boycott mondial d’Israël, en raison de « l’agression par l’entité de l’armée israélienne du peuple palestinien ».

 Depuis 2009, 21% des exportateurs israéliens ont dû baisser leurs prix en raison des fortes pressions du reste de l’opinion internationale. La Jordanie, les pays scandinaves, le Royaume-Uni, tous refusent désormais de s’approvisionner en produits israéliens.

 L’attaque de la « flottille de la paix » par l’armée israélienne en 2010 n’a bien évidemment fait qu’envenimer les choses. Depuis l’état hébreu doit faire face à un acharnement mondial de la part des organisations palestiniennes.

 Les artistes se sont quant à eux engagés personnellement afin de montrer leurs désaccords avec la politique menée par l’état juif.  Le guitariste, Carlos Santana, les chanteurs, Elvis Costello et Gill Scott Herson, les groupes, The Klaxons, Gorillaz et Massive Attack ont annulé leurs concerts en Israël l’été dernier. « Ce qu’ils font n’est pas constructif et Dieu lui-même ne se serait jamais rendu en Israël dans une situation pareille » a déclaré Carlos Santana.

 La diplomatie mondiale ne fait pas exception et décide d’imposer de lourdes sanctions au jeune état, proclamé par David Ben Gourion le 14 mai 1948.

 En réaction à la guerre de Gaza, les gouvernements vénézuéliens et boliviens ont initié un boycott politique depuis le 17 janvier 2009.

 En novembre 2008, L’ONU, sous la houlette  de Miguel d’Escoto Brockmann déclare : « Les Nations unies devront envisager de suivre l’exemple d’une nouvelle générations sans la société civile, qui appelle à une campagne non violente similaire au boycott envers l’état d’Israël ».

 La propagande palestinienne cherche à faire croire au reste du monde qu’Israël est une dictature, or l’état hébreu demeure le seul état démocratique de la région.

 Des élections libres y ont lieu tous les 4 ans ou tout citoyen a le droit de voter ou de se présenter qu’il soit juif, musulman ou chrétien.  Le multipartisme y est largement représenté, aussi bien par les communistes, l’extrême gauche, l’extrême droite. Lorsqu’Ehud Olmert était encore Premier ministre, le ministre des Sciences, de la Culture et des Sports était Rajev Majadele, un arabe israélien, parfaitement intégré dans la société israélienne.

 Le peuple palestinien crève de faim, la misère, le chômage font partie intégrante de la vie palestinienne. Le parti au pouvoir, le Hamas, liquide et torture toute personne susceptible de s’opposer à leur politique.

 Il me semble qu’habituellement, ce sont les régimes totalitaires que l’on doit boycotter. « On peut boycotter le Soudan, coupable d’avoir exterminé un part de la population du Darfour…On peut boycotter la Chine, coupable au Tibet, et ailleurs, de violations massives des droits de l’homme…On peut boycotter l’Iran de Sakineh, dont les dirigeants sont devenus sourds au langage de bon sens » s’est indigné Bernard-Henry Levy dans un plaidoyer poignant : « Pourquoi l’appel au boycott d’Israël est une saloperie ? ».

Certes, le traitement des minorités arabes n’est pas parfait en Israël. Oui, la paix n’est pas forcément le point fondamental de la politique du gouvernement en place. Mais Israël doit-il pour autant accepter une telle sanction ? En 2010, les conventions de l’ONU, accusées l’état hébreu de génocide sur la population palestinienne. Le peuple juif n’a-t-il pas subit l’un des génocides les plus meurtriers du XXème siècle ?

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