Une britannique annonce son suicide son Facebook : ses amis ne font rien

Sachez-le : vos « amis » Facebook ne vous veulent pas forcément du bien. Une Britannique qui avait annoncé le jour de Noël son suicide sur Facebook est morte sans qu’un seul de ses 1048 contacts ne se donne la peine d’intervenir, a rapporté vendredi le Guardian. Mieux encore : bien que 148 commentaires aient été écrits en réaction à son post, aucun de leurs auteurs ne s’est déplacé ou n’a appelé les secours.

A 22h53, le soir de Noël, Simone Back a rédigé un dernier statut Facebook : «Pris tous mes médicaments serai bientôt morte bye bye tout le monde ». Apparemment, l’appel au secours de cette quarantenaire n’a pas été pris très au sérieux – c’est le moins que l’on puisse dire. «Elle fait ça tout le temps et elle ment», affirme ainsi l’un des commentaires, écrit quelques minutes après le message d’origine. Et un autre d’enchérir: «Elle a le choix et une rupture n’est pas une assez bonne raison pour prendre des médicaments».

Certains contacts habitaient à deux pas de la victime

La mère de la victime, qui n’a appris la tragique nouvelle que 17 heures après l’envoi du message, est bien entendu affligée par l’inaction des contacts de sa fille. D’autant plus que, selon elle, certains n’habitaient qu’à quelques pas de chez Simone.

«Si seulement une personne avait laissé son ordinateur pour marcher jusqu’à sa maison, sa vie aurait pu être sauvée», a regretté une amie de la victime dans la vie réelle. Mais c’est la police, alertée par la mère, qui trouvera finalement le corps sans vie de Simone à son domicile. Nul ne sait si elle a lu les réactions à son message avant de mourir.

Avec la popularisation de Facebook, les cas se multiplient de personne y annonçant leur suicide. La plupart du temps, un membre du réseau social alerte les secours et les rubriques «faits divers» des journaux regorgent d’histoires qui se sont bien terminées. Dans un communiqué, le réseau social s’est dit «profondément attristé» par l’histoire de Simone Back.

Dans le même genre, on se souvient qu’un japonais s’était suicidé en direct sur le site de partage vidéo Ustream.


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