Primes : Henry renoncera, Anelka riposte

Le quotidien Libération annonçait mardi que les deux joueurs qui n’avaient pas renoncé à leurs primes de la Coupe du Monde étaient Thierry Henry et Nicolas Anelka. Concernant Henry, c’était juste un problème de timing, alors qu’Anelka tranche et affirme vouloir redistribuer ses primes lui-même.

Chantal Jouanno, la ministre des sports, affirmait mercredi que les deux joueurs concernés étaient « en train » de renoncer à leurs primes et que l’affaire « était réglée ». La FFF confirmait le même jour que « le dossier avançait », et qu’il ne restait que trois ou quatre joueurs sur 23 à faire signer.

Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, avait aussi éclairci le point Henry-Anelka : « Premièrement, ils n’ont pas refusé, c’est archi-faux, et deuxièmement, on n’a pas clôturé le dossier. Je sais de façon indirecte que Thierry Henry est tout à fait d’accord pour laisser sa prime. Anelka, s’il faut que je l’appelle personnellement au téléphone parce qu’il souhaite s’expliquer, ce que je peux comprendre, je le ferais…».

Les deux joueurs se sont finalement expliqués. Thierry Henry a été surpris de l’annonce de Libération, car il n’avait pas encore reçu le document à signer pour renoncer à ses primes. « Ce n’est que mardi dernier que mon agent a reçu un mail de la FFF. Pour signer un document, encore faut-il en avoir connaissance. Il sera signé et approuvé. Vu ce que nous avons montré en Afrique du Sud, je trouve même plutôt normal que nous renoncions à ces primes », a annoncé l’attaquant des New York Red Bulls.

Même chose pour Nicolas Anelka, qui se défend de ne pas avoir reçu de demande de la FFF. Dans un communiqué il certifie qu’il ne renonce pas à ses primes, mais pour pouvoir les reverser lui-même au football amateur et à d’autres œuvres caritatives. Il regrette « qu’une personne de la Fédération s’exprime publiquement en annonçant que je ne souhaitais pas renoncer à mes primes », car il « avait bien évidemment la volonté de signer ce document ». Suite à cette « nouvelle provocation de la Fédération », il préfère s’assurer de « la véritable utilisation de cette somme. »

Tout est bien qui fini –presque- bien.


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