Nouvelles accusations contre Roman Polanski

 Charlotte Lewis a émis de nouvelles accusations d’abus sexuels aggravés contre Roman Polanski, en plein festival de Cannes auquel le cinéaste, assigné à résidence à son chalet de Gstaad en Suisse, n’a pas pu participer. Les avocats du réalisateur ont rapidement réagi.

Vendredi 12 mai, l’actrice anglaise accuse Roman Polanski de l’avoir « abusée de la pire façon qu’il soit » lorsqu’elle avait 16 ans. Problème : Charlotte Lewis, aujourd’hui âgée de 42 ans, a oublié une interview qu’elle avait accordée en 1999 au journal britannique, News of the world, dans lequel elle prétend « l’avoir séduit à 17 ans ».

Dans cette même interview, elle prétend avoir rencontré le cinéaste sur le tournage du film Pirates en 1985. Elle revient également sur ses relations sexuelles rémunérées à l’âge de 14 ans, ses aventures avec des célébrités ou encore sa consommation de drogue. Elle aurait même déclaré : « Je savais que Roman avait fait quelque chose de mal aux Etats-Unis, mais je voulais être sa maîtresse. Je le désirais probablement plus que lui ne me voulait »,  « J’étais fascinée par lui ».  Une version des faits plutôt différente !

Scandalisés par ces nouvelles accusations, les avocats de Roman Polanski ont immédiatement menacé Charlotte Lewis de la poursuivre en justice pour accusations calomnieuses si elle persistait dans ses déclarations.

Lundi, Georges Kiejman, un des conseillers du cinéaste,  a déclaré sur RTL avoir « toujours perçu un chantage derrière la déposition de Charlotte Lewis contre Roman Polanski ». Il fait également référence à la fameuse interview de 1999, «elle-même avait oublié le long entretien qu’elle avait accordé à un journal, News Of the World où elle décrit en quelque sorte sa carrière de call girl commencée à l’âge de 14 ans ».

Pour Maitre Kiejman, la question importante est de savoir « dans quelle mesure elle a été recherchée par le procureur général de Los Angeles ». « Parce que si c’est le cas, si celui-ci a cru trouver un témoin nouveau contre Roman Polanski au moment où les affaires de celui-ci étaient en train de s’arranger, il s’est déconsidéré », estime-t-il.

Il conclut, « Quoiqu’il en soit, voilà Roman Polanski non seulement à l’abri d’une accusation injurieuse, mais en mesure de prouver à quel point l’acharnement à son égard est odieux ».

Selon l’avocat, le cinéaste « va bien, il tient le coup » mais il vivrait mal le fait de ne pas pouvoir sortir de son chalet à Gstaad. Arrêté à Zurich en septembre dernier, Roman Polanski est assigné à résidence. La justice Suisse n’a toujours pas tranché sur la demande d’extradition du réalisateur vers les Etats-Unis.

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